L'Iran figure parmi les cinq premières puissances mondiales dans le domaine aérospatial, selon le président du Parlement iranien

Selon un journaliste de l’IRNA spécialisé en défense, Mohammad Bagher Qalibaf s’exprimait ce jeudi 24 juillet lors de la cérémonie commémorant le quarantième jour après le décès des martyrs de la force aérospatiale du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (IRGC), tenue au complexe culturel et éducatif Imam Reza (paix sur lui).

Il a rappelé qu’Imam Khomeiny, lors du mois de Muharram en 1963, avait accusé le régime déspotique et inféodé du Shah Pahlavi en ces termes : « Nous sommes contre toi car tu es dépendant des États-Unis et du régime sioniste, et tu mènes l’Iran à sa destruction. » Ce fut le début de la prise de conscience de l’ennemi par l’Imam, et depuis ce jour, les États-Unis, la Grande-Bretagne et le régime sioniste sont constamment hostiles au peuple iranien, à la République islamique et au régime issu du peuple, car ce système s’oppose à leurs intérêts.

Il a ajouté que des martyrs tels que Hajizadeh, Bagheri, Tehranchi et Mansouri étaient issus du peuple et se sont battus pour lui. Cette culture est tirée du Coran et a grandi dans la civilisation iranienne et monothéiste. Le peuple iranien, doté d’une histoire riche et d’une culture divine, fait face aux tentatives des ennemis qui cherchent à l’affaiblir par des sanctions, des menaces politiques, militaires et sécuritaires, afin de le garder sous contrôle.

Le président du Parlement a poursuivi en affirmant qu’ils sont fiers de leur puissance militaire, de leur capacité de défense et de leurs missiles, mais que l’essence et la véritable source de la puissance de l’Iran islamique résident dans le cœur du peuple. Un cœur entre les mains de Dieu, capable de se transformer en une nuit, comme nous l’avons vu lors des attaques de l’ennemi sioniste, où les cœurs du peuple se sont unis aux missiles, montrant une grande manifestation de la puissance matérielle et spirituelle de l’Iran islamique.

Le plus haut parlementaire iranien a indiqué que malgré la perte de grands commandants sur ce chemin, la force aérospatiale du Corps des Gardiens de la Révolution a su faire honneur à leur mémoire et poursuivre leur voie.

Il a évoqué la figure légendaire d’Arash le tireur d’élite mythique et épique iranienne, symbole de la défense de l’Iran, et affirmé que, dans cette époque, de nombreux « Arash » sont présents dans la force aérospatiale, capables, par la puissance de leur foi, de mettre à terre n’importe quel ennemi.

Le président du Parlement a rappelé que pendant la guerre imposée, même les obus de mortier étaient rationnés pendant les opérations nocturnes, et qu’ils n’avaient jamais une portée efficace de plus de 15 kilomètres, mais qu’ils ont tenu bon avec foi, lançant leurs flèches sur l’ennemi. Cette volonté des années 1980 a conduit aujourd’hui le pays vers le succès et la puissance.

M.Qalibaf a souligné qu’aujourd’hui, dans le domaine technique et tactique de l’aérospatial, l’Iran dispose des ensembles les plus complexes, le plaçant parmi les cinq grandes puissances mondiales.

Il a également indiqué qu’il existe encore de nombreuses opportunités dans le secteur aérospatial. Le martyr Hajizadeh, après le succès du missile Sadegh 2, demandait à prier pour que Dieu lui accorde encore quelques mois pour faire progresser et développer ces capacités sur plusieurs décennies.

La cérémonie commémorative du quarantième jour des martyrs de la force aérospatiale du Corps des Gardiens de la Révolution islamique s’est tenue en présence de Mohammad Bagher Qalibaf, président du Parlement, du général Seyyed Majid Mousavi, commandant de la Force aérospatiale du CGRI, du général Esmaïl Qaani, commandant de la Force extérieure du Corps des Gardiens de la Révolution, Force Qods, de l’honorable Abdollah Hajisadeghi, représentant du Guide suprême dans le CGRI, de Mohammad Mokhber, conseiller et assistant du Guide suprême de la Révolution islamique, ainsi que de plusieurs responsables militaires et civils et des familles des martyrs et des blessés, au complexe culturel et éducatif Imam Reza (paix sur lui).

Source : IRNA