Séjour des afro descendants au Burkina Faso : “La manière dont le Burkina Faso est dépeint en Amérique est malheureuse et totalement fausse”
En séjour au Burkina Faso, dans le cadre de la reconnection avec les racines africaines, des Afro descendants racontent à Infos24 comment le pays et son président, Ibrahim TRAORÉ, façonnent leur vision des racines africaines.
Dr. Funwi Ayuninjam, sur ce qu'il pense du Burkina Faso durant son séjour souligne la gentillesse des Burkinabè, l'implication de la jeunesse dans les affaires de leadership, la beauté de la ville de Ouagadougou.
“Je trouve que les habitants sont gentils, accueillants et dynamiques. Les Burkinabè que j’ai rencontrés sont honnêtes, courtois et réactifs dans leurs différents rôles. qu’il s’agisse du personnel de l’aéroport, des hôtels, des réunions de conférence ou encore de la police. Je suis également impressionné par le nombre de jeunes présents dans ces domaines. C’est une bonne chose, car le pays appartient en grande partie à sa jeunesse, et leur implication dans les affaires de leadership est essentielle. J’aime le fait que les rues soient bien pavées et qu’il n’y ait pas d’embouteillages. J’apprécie aussi les infrastructures et commodités publiques, notamment les toilettes et les points de lavage des mains. J’aime Ouagadougou.
Sur son avis concernant le président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORÉ, il considère le président Ibrahim TRAORÉ comme un véritable révolutionnaire dans ses efforts de faire des ressources du pays le patrimoine du peuple et non celui de l’Occident. Il admire également la coopération du Président avec ses homologues du Niger et du Mali dans le cadre de la création de la Confédération des États du Sahel ( AES), et, à terme, bâtir une union économique et monétaire solide.
Dr Funwi est également émerveillé par le fait que le président Traoré laisse au parlement la possibilité de continuer à exercer ses fonctions essentielles. En un seul mot, il pense que chaque pays africain a besoin d'un Ibrahim TRAORÉ.
Dr. Funwi Ayuninjam
De retour chez lui, il souhaite faire comprendre à ses compatriotes que le Burkina Faso est un pays sûr.
“J’apprécie la manière dont il accueille à bras ouverts les membres de l’African Diaspora Development Institute et leur offre l’opportunité de recommencer une nouvelle vie ici. Le Burkina Faso a besoin que davantage de pays africains en dehors du Niger et du Mali le rejoignent dans sa lutte pour mettre fin à l’impérialisme et au néocolonialisme occidentaux en Afrique. J’ai déjà hâte de revenir au Burkina Faso avec mon épouse” a-t-il conclu.
Didumus Kimbi, membre également de l'association, pense qu'en ce moment le Burkina Faso est un témoignage vivant des aspirations de nombreux Africains à travers le monde
“Le leadership du pays ainsi que son peuple représentent ce que beaucoup d’Africains souhaitent reproduire” a-t-il fait savoir.
Sur ses impressions quant à la gouvernance du président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORÉ, il indique qu'il a su faire preuve d'un leadership exemplaire depuis son accession à la présidence.
“Le bon leadership est rare ; pour moi, comme pour de nombreux Africains, le Président est admiré pour son courage et sa détermination à défendre les valeurs africaines”.
Didimus Kimbi
De retour chez lui, Didimus veut faire passer un message sur la nécessité du retour en Afrique et de consolider les liens entre les Africains à travers le continent.
“Pour atteindre des objectifs stratégiques majeurs, les Africains ont besoin de coopération. Le Burkina Faso montre l’exemple, et le continent ainsi que la diaspora devraient se tenir aux côtés du peuple burkinabè, de toutes les manières possibles” a-t-il fait savoir.
Sandra A. Michel, indique que son séjour au Burkina Faso est incroyable
“J’ai assisté à de nombreuses conférences où l’on a parlé des colonisations, du panafricanisme et de nombreux autres sujets… et de la manière de surmonter le néocolonialisme.
Elle ajoute que jusqu’à présent, elle a vu un Burkina Faso ancien mais propre.
“Les Burkinabè sont accueillants, la nourriture est excellente et majoritairement biologique, il n’y a pas de fast-food comme McDonald’s ou Burger King… mais on peut trouver de la nourriture américaine seulement dans certains restaurants.
Je vois un pays en voie de développement, la majorité de la population est jeune et se déplace à vélo ou à moto. J’ai également vu des bus locaux aux couleurs vertes et jaunes. Je remarque beaucoup de belles voitures sur la route, comme des Range Rover, Mercedes, Toyota…
Sandra A. Michel
Le Burkina Faso est un pays en développement qui, s’il conserve son leader Ibrahim TRAORÉ, qui fait déjà des choses formidables pour son peuple avec le soutien de la population, aura une meilleure perspective dans quelques années. Tout le monde l’aime, moi y compris, et c’est pour cette raison que nous sommes ici, nous, ADDI, la diaspora afro-descendante, pour le soutenir, lui et son équipe.
Vive l’Afrique, vive le Burkina, vive l’AES” a-t-elle confié.
Theresa Arthor, quant à elle, avoue que c'est le nom du capitaine Ibrahim qui lui vient dans l'esprit en premier lieu, en ce qui concerne le Burkina Faso
“C’est un pionnier, un véritable leader, c’est exactement ce dont l’Afrique a besoin en ce moment et pour l’avenir. Il fait partie de la libération de l’Afrique, et j’adore la façon dont il ouvre la voie et donne l’exemple aux autres nations africaines pour qu’elles deviennent indépendantes et reprennent le contrôle de leurs ressources, de leurs minerais, de leur peuple. Tout ce pour quoi il se bat, je le soutiens à 100 %, et c’est l’une des principales raisons pour lesquelles je suis venue au Burkina Faso avec l’ADDI, dans sa mission de rapatrier les diasporas vers notre terre mère, à travers le Burkina Faso.
Si je le rencontre en personne, je pense que je m'évanouirai. Je ne sais même pas si je pourrais parler, juste que l'idée me donne des frissons. En résumé, ce que je pense de lui, c’est qu’il incarne tout ce dont on peut rêver chez un président pour diriger le pays”
Theresa Arthor
Elle affirme que les Burkinabè sont très gentils et que la manière dont le Burkina Faso est dépeint en Amérique est malheureuse et totalement fausse.
“La manière dont le Burkina Faso est dépeinte en Amérique est vraiment malheureuse et totalement fausse, pleine de mensonges. L’on veut nous faire croire que le Burkina Faso n’est pas sûr, qu’il est en gue-rre, que des mer-cenaires y tu-ent et y ti-rent sur des innocents. Je n’ai absolument rien vu de tel. Si je n’étais pas venu moi-même au Burkina Faso, j’aurais cru que c’était l’un des pires pays à visiter en Afrique. Je suis tellement heureux de ne pas avoir écouté les médias, de ne pas avoir cru à la propagande qui cherchait à nous faire penser que ce pays ne valait pas la peine d’être visité. Donc, en résumé, j’adore le Burkina Faso, j’adore son président, j’adore son peuple, j’adore la façon dont tout fonctionne, c’est un rêve devenu réalité. Donc, c’est un rêve devenu réalité d’être au Burkina Faso en ce moment, de faire partie de la mission de l’ADDI, de rapatrier autant de diasporas que possible et d’avoir un foyer, un endroit où nous sommes acceptés, où le président nous comprend et ouvre la voie vers la citoyenneté. C’est incroyable”.