Gouvernance au Burkina Faso : la Maman panafricaine donne la note de 19/20 au capitaine Ibrahim TRAORÉ

Actrice de la veille citoyenne au Burkina. Connue sous le pseudonyme de Maman Panafricaine, Mme SALOGO n'est plus à présenter. La présidente de l'association Harvey's pour le développement national, une association membre de la Coordination nationale des associations de la veille citoyenne, dans cet interview qu'elle nous a accordé le 07 février 2025, nous dévoile les raisons qui ont poussé son association à soutenir le régime du capitaine Ibrahim TRAORÉ. Elle évoque également sa vie associative en tant que femme militante au sein de la société civile burkinabè.

Pourquoi avez-vous décidé de soutenir le régime du capitaine Ibrahim TRAORÉ ?

Le président Ibrahim TRAORÉ est venu au bon moment. Depuis longtemps, nous attendions ce moment. Depuis longtemps, nous attendions la Révolution. Nous avons œuvré depuis des années à la recherche d'un digne fils comme Ibrahim TRAORÉ. Dès son arrivée, nous avons espéré et c'est la bonne personne. Nous avons vu que c'était lui que nous attendions depuis des années.

Est-ce que vous pensez que les autorités actuelles sont capables de venir à bout du terrorisme ?

Quand tu pars dans une guerre, tu penses la gagner. Nous pensons que notre président et tout son peuple vont en finir avec le terrorisme. Cela va prendre du temps, mais nous allons gagner cette guerre.

En termes d'analyse de la bonne gouvernance, sur 20, quelle note attribuez-vous aux autorités actuelles du Burkina Faso ?

Je ne sais pas si c'est 20/20, mais je lui donnerai 19/20. 

Comment se passe votre vie dans la Coordination nationale des associations de la veille citoyenne ?

Ce n'est pas facile pour être un Wayiyans de nos jours. C'est une lutte permanente et nous sommes dessus. Nous n'avons plus de temps pour nous-même. À chaque moment, on peut nous appeler et nous sommes toujours en mouvement. Nous n'avons plus une vie pour nous encore parce qu'on a décidé d'accompagner le président Ibrahim TRAORÉ et toute son équipe. Nous sommes engagés et nous sommes fiers d'être dedans. 

En tant que femme et leader de la société civile, comment arriver à faire face aux préjugés des hommes ?

Ça, ça ne va pas manquer. Je ne peux pas généraliser, mais il y a certains hommes qui stigmatisent la femme. Ils pensent que les femmes doivent être seulement à la maison juste pour s'occuper du foyer. De plus en plus, cette jeunesse devient consciente. Elle est en train d'évoluer positivement. Donc, ils permettent à leurs femmes de sortir et de participer aux actions des mouvements de la société civile afin de contribuer à la vie de la Nation. En tant que femme, j'invite mes maris, mes frères de faire participer les femmes dans la vie de la Nation. J'avoue que ce n'est pas facile pour une femme d'être auprès de ces hommes, mais nous sommes obligés parce que nous faisons partie de ce pays, nous contribuons au développement du pays et nous voulons mettre notre main à la pâte. 

D'aucuns disent que les soutiens de la transition sont grassement entretenus par le commandant YABRE, d'où la raison pour laquelle l'on assiste à un fleurissement des ronds-points avec des guéguerres ?

Ce sont les gens qui ne comprennent rien qui parlent ainsi. Quand nous avons commencé à animer les ronds-points, les gens disaient qu'on nous distribuait 3 000 F chacun. D'autres sont venus pour faire le constat afin de profiter. Ils ont passé deux à trois jours et n'ont rien reçu et sont rentrés. Tous ceux qui sont dans les ronds-points actuellement, ce sont des gens qui ont décidé de soutenir le président Ibrahim TRAORÉ avec ferveur et dignité. Ces personnes ne sont pas là pour de l'argent, mais elles ne vont jamais cracher sur l'argent non plus, parce que c'est le nerf de la guerre. Mais dire qu'on distribue de l'argent, en tout cas, moi, je n'ai jamais reçu. Moi, je contribue à ce que la paix revienne et que l'économie puisse évoluer et avancer pour que nous puissions avoir notre gain honnêtement.

Quel appel avez-vous à lancer aux autorités actuelles pour une gouvernance vertueuse ?

Mon appel au gouvernement est de penser à la femme. Nous sommes à quelques semaines de la journée de la femme. Actuellement, la femme est au centre du monde. Nous sommes majoritaires et les femmes ont également la main tendue. C'est la femme qui éduque. Tous les hommes sont venus d'une femme. Le Gouvernement peut essayer de voir le quota de genre, notamment les 30 % afin de respecter cela. Cette action va nous amener à être encore plus fiers de lui. Je sais qu'il en est capable et qu'il a les moyens pour y arriver. Nous l’interpelons à aller de l'avant pour cela.

En tant que femme, comment arrivez-vous à concilier la vie associative et la gestion familiale ?

C'est une organisation. Tu t'organises, quand tu as une activité, tu prépares pour les enfants et va vaquer à tes occupations. Une bonne organisation permet d'y arriver.

Propos recueillis par Mohamed OUEDRAOGO 

Mohamed OUEDRAOGO
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