Culture : 13 créatrices de contenus formées aux techniques de promotion digitale
La Cour du Naaba a organisé une formation intitulée Global Clik, axée sur les techniques de promotion digitale. Ce projet, dénommé Incubazic, a été spécialement conçu pour accompagner les créatrices de contenus actifs sur les réseaux sociaux. Au total, 13 créatrices issues de sept pays, dont deux lauréates des Jeux de la Francophonie, l'artiste musicienne burkinabè Flora PARÉ et la percussionniste ivoirienne Lerie SANKOFA, ont participé avec succès à cette initiative. La formation s'est clôturée le samedi 30 novembre 2024 à Ouagadougou.
Durant trois jours, ces actrices du digital venues de différents pays africains ont acquis des compétences pour promouvoir davantage les artistes francophones et renforcer leur visibilité sur la scène internationale.
Les participantes
Cette initiative s'inscrit sur la thématique des Rencontres musicales africaines 7 (REMA), placées sous le thème de la découvrabilité. Désormais, les participantes pourront mettre leurs nouvelles compétences au service des jeunes talents de l'Afrique francophone, contribuant ainsi à leur rayonnement.
Le Directeur de la Cour du Naaba remettant une attestation à une participante
Le directeur de la Cour du Naaba, Alif Naaba, s’est réjoui des résultats de cette formation et a affirmé son engagement à poursuivre cette collaboration :
« Nous allons continuer à travailler ensemble. Nous espérons accueillir ces créatrices lors des prochaines REMA pour qu’elles puissent couvrir et soutenir d’autres événements à travers le continent. »
Les bénéficiaires de cette formation ont exprimé leur enthousiasme pour cette initiative, qu'elles considèrent comme un tremplin pour promouvoir les artistes africains. Selon Flora Paré, l’une des participantes, cette formation représente une opportunité unique de fédérer les énergies pour mettre en lumière les talents émergents.
Lors de son intervention, l'artiste a salué la créativité et la réactivité des créatrices présentes. Elle a également insisté sur l’importance de la découvrabilité pour les talents encore méconnus.
Les créatrices de contenus, originaires de pays tels que le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Congo, le Gabon et le Sénégal, ont reçu des attestations en fin de formation. Elles ont chaleureusement remercié les organisateurs, notamment la Cour du Naaba et l’Organisation internationale de la Francophonie, pour cette initiative qui vise à renforcer l’écosystème culturel africain.