Souveraineté nationale dans la production : le gouvernement adopte des quotas à l’importation
Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé, ce mercredi 4 septembre 2024, l’hebdomadaire Conseil des Ministres. Selon le ministre d’Etat, Porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, le Conseil a examiné plusieurs rapports et pris d’importantes décisions pour la bonne marche de la Nation.
Au titre du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, le Conseil a adopté un décret portant institution de quotas d’enlèvement à l’importation des produits similaires fabriqués ou produits au niveau national. Selon le ministre en charge de l’Industrie, Serge Gnaniodem PODA, l’adoption de ce décret s’inscrit dans la vision du Président du Faso, qui veut que la production nationale et la transformation industrielle des matières premières nationales soient des priorités.
Ce décret, a-t-il indiqué, vient renforcer la souveraineté nationale en matière de production, de transformation et de disponibilité des produits, et constitue un soutien manifeste à l’industrie au plan national.
« A travers l’adoption de ce décret qui instaure des quotas pour les produits à l’importation, qui sont aussi fabriqués au plan national, il s’agit de la mise en place d’un cadre de soutien important à la production nationale à travers l’instauration de débouchés pour les produits fabriqués au plan national », a précisé le ministre Serge Gnaniodem PODA.
Pour le compte du ministère de l’Economie et des Finances, le Conseil a adopté un rapport sur la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat. La ministre déléguée en charge du Budget, Fatoumata BAKO/TRAORE a soutenu que ce rapport à mi-parcours, affiche une mobilisation de ressources d’environ 1 400 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 44, 48%, contre 1 700 milliards FCFA en dépenses soit un taux d’exécution de 46%.
Elle a indiqué que les décaissements effectués au titre de la trésorerie s’élèvent à environ 1 834 milliards FCFA contre 1 831 milliards FCFA pour les encaissements.
« Globalement, il ressort que la mobilisation des ressources est en deçà des prévisions. Cela s’explique en partie par les difficultés rencontrées par les régies, notamment au niveau de la Direction générale des impôts. Des dispositions ont été prises pour résorber les difficultés », a conclu Mme la ministre déléguée en charge du Budget, Fatoumata BAKO/TRAORE.