Burkina Faso| vie de la Nation : le citoyen Moumouni ZOUNGRANA appelle à consolider les acquis de la Transition
Ceci est une opinion du citoyen burkinabè Moumouni ZOUNGRANA, selon lui, l’avènement du MPSR2 a donné de l'espoir quant à l'éradication du terrorisme. Pour cela, il appelle à une prolongation de transition et invite les Burkinabè à l'union autour de cette transition.
“Un mot sur la tenue des assises nationales”
Le Burkina Faso est confronté depuis longtemps à une crise sécuritaire. Grâce à Dieu, nous avons eu un président qui a pris à bras-le-corps ce phénomène. Cependant, nous avons été informés qu'il y aura des assises le 25 et 26 mai 2024, à l'issue de laquelle il sera décidé ou pas de la prolongation de la transition. Nous lançons un appel à tous les Burkinabè ainsi que la diaspora, à soutenir cette transition. Parce que nous avons espoir dans cette transition. Depuis l'avènement du MPSR2, le phénomène du terrorisme connaît un recul plus que les années antérieures. Nous remarquons une montée en puissance de l'armée avec l’acquisition de matériel de nouvelle génération. Ces matériels de guerre ont pu être acquis parce que le Burkina Faso est devenu souverain. En Afrique, il est difficile pour certains pays d'avoir ce type de matériel. Nous avons espoir que les autorités actuelles vont éradiquer le terrorisme. Donc nous souhaitons que les assises à venir lui ( capitaine Ibrahim TRAORÉ) accordent encore assez de temps pour qu'il finisse ce qu'il a commencé.
"Un mot à l'endroit des des opposants"
Il y a des gens qui vont toujours s'opposer même si tu fais du bien. Les actions de l'être humain ne peuvent pas faire l'unanimité. Même si on donne de l'or à tout le monde, d'autres vont dire que leur or ne brille pas comme pour les autres.
Mais si nous allons faire un sondage, nombreux sont ceux qui souhaitent la prolongation de la Transition. Donc nous devons savoir ce que nous voulons.
Nous savons tous que la situation sécuritaire profite à certaines personnes et ces personnes ne souhaitent pas la fin du terrorisme. Ces gens doivent savoir qu'on ne lapide pas son pays avec un caillou, mais plutôt avec une motte de terre. Nous devons mettre de côté notre hypocrisie et notre orgueil pour qu'ensemble, nous bâtissions un pays émergent.
Selon un adage anglais "Population of Burkina Faso must not sleep every day" ce qui veut dire que la population du Burkina Faso doit être à tout moment sur son qui-vive parce qu'il y a des gens qui cherchent toujours à déstabiliser le Burkina Faso afin de le mettre à la disposition de l'impérialisme. Mais nous sommes vigilants et nous encourageons la population qui accompagne la transition. Cependant, nous les invitons à fournir plus d'efforts pour qu'à la fin le Burkina Faso puisse retrouver sa quiétude d'antan afin de nous permettre de travailler et de cultiver comme on veut.
Le président Ibrahim TRAORÉ est venu éveiller la conscience des Burkinabè en matière de travail. Donc, il est normal que ceux qui étaient habitués aux gains faciles soient contre. Dans la vie, il est préférable de choisir le bien malgré ses ennemis.
“Message à l'endroit de la population”
Pour terminer, nous voulons que les Burkinabè s'unissent et nous appelons les égarés à la raison. La lutte contre le terrorisme n'est pas seulement l'affaire des militaires, tout burkinabè doit jouer sa partition. Nous savons tous que les autorités veulent la libération du Burkina Faso. Elles ne détestent personne et nous pensons que toute personne qui souhaite aider les autorités sera la bienvenue. Nous rendons un hommage à tous ceux qui contribuent au soutien de la transition, à savoir les leaders, les vieilles personnes qui donnent des bénédictions, les religieux ainsi que les coutumiers. Ensemble, nous n'aurons jamais la honte. Que la paix revienne au Burkina Faso, vive l'union des fils et des filles du Burkina.
Le porte-parole du mouvement Faso Kooz, Labidi NABA, quant à lui, rappelle la nécessité d'organiser les assises
“Les assises à venir devraient permettre au président Ibrahim TRAORÉ de pouvoir candidater s'il y a d'éventuelles élections présidentielles” Labidi NABA, porte-parole de Faso Kooz
Labidi NABA, porte-parole du mouvement Faso Kooz
“Une pensée pour les assises nationales à venir”
Il y a un petit historique qu'il faut donner à la charte de la transition. Cette charte consacre en son sein la possibilité de la prolongation. Cette prolongation pourrait être faite au niveau de l'Assemblée législative de Transition( ALT), mais les députés ont trouvé nécessaire et important de demander au gouvernement afin qu'il convoque les assises nationales pour consacrer le caractère non seulement représentatif et aussi le caractère souverain et c'est quelque chose que nous respectons.
C'est vrai que le gouvernement répondant à cette instruction de l'ALT a convoqué les assises pour le 25 et 26 mai 2024. Pour nous, c'est une bonne chose. Les assises seront un moment historique pour les participants qui seront choisis par le comité d'organisation de sorte à ce que la représentativité du peuple burkinabè soit respectée. Pour ceux qui participeront à ses assises, c'est une occasion d'écrire une nouvelle page de l'histoire de notre pays.
“Avis divergents sur la tenue des assises”
Il y a une nécessité de pédagogie à ces temps actuels. Le fait que la parole ait été libérée, le fait que la liberté d'expression ait été consacrée aujourd'hui, au regard de la qualité des citoyens burkinabè, chacun dit les choses en fonction de sa compréhension de la situation. Les assises nationales sont voulues par l'autorité de notre pays. Dès lors qu'elles sont programmées, il ne devrait plus avoir de voix dissonantes qui ne seraient pas d'accord avec les assises. Je dirai à ces personnes dont d'autres sont des soutiens de la transition, de savoir que c'est la meilleure voie souveraine donner au peuple burkinabè de pouvoir s'exprimer. Laissez les assises et poursuivre la transition s'apparenterait à une forme de dictature que les autorités actuelles imposent au reste du peuple burkinabè. Pour nous, cette occasion vient aplanir et donner l'opportunité aux uns et aux autres de pouvoir donner leur lecture, non seulement en termes de bilan, de poursuite ou pas de la transition.
“Votre souhait à l'issue des assises”
Mon souhait à l'issue des assises est que ces assises puissent permettre une prolongation de la transition, permettre de recadrer un certain nombre de choses. Ces assises, revêtues du caractère souverain, devront même donner la possibilité de créer d'autres organes de la Transition et de donner la possibilité de regarder à l'intérieur de l'ALT. Ces assises devront permettre de donner quitus au camarade capitaine Ibrahim TRAORÉ que nous souhaitons qu'il soit notre leader de remanier de façon globale son gouvernement afin de l'amener sur la véritable trajectoire révolutionnaire.
L'élément aussi capital est que les assises à venir devraient permettre au camarade capitaine Ibrahim TRAORÉ de pouvoir candidater pour les éventuelles élections présidentielles qui adviendraient.
“La raison de la reconduite du capitaine Ibrahim TRAORÉ”
Il faut le noter, depuis la gouvernance du capitaine Thomas SANKARA, celui qui a mené la direction en phase avec les aspirations profondes des Burkinabè est bien le camarade capitaine Ibrahim TRAORÉ. Cet homme, qui a renoncé à son salaire, qui fait dans l'exemplarité, dans le patriotisme, pourrait être à l'issue de la victoire contre le terrorisme le meilleur homme à diriger le Burkina Faso et à le conduire vers un avenir meilleur. C'est un président dont les actions répondent au mieux aux masses fondamentales. Le Burkina Faso a toujours été dirigé par une minorité d'individus qui avaient tous les privilèges, qui écrivaient tous les textes en leur faveur. La Révolution est venue corriger un tant soit peu, mais elle n'a pas survécu aux servants locaux de l'impérialisme qui l'ont arrêté. Cette fois-ci, nous pensons que la dynamique doit se poursuivre et permettre au capitaine Ibrahim TRAORÉ à l'issue d'éventuelles élections qui adviendraient de pouvoir poursuivre l'implémentation des réformes qui seront adoptées dans la suite de la transition, de les mettre en œuvre et poursuivre cette gouvernance proche du peuple.