Burkina Faso : le CIFDHA restitue et outille des acteurs de la société en matière de respect des droits humains.
Le Centre d'informations et de formation en matière de droits humains (CIFDHA) au cours d'un atelier qui s'est ouvert le 18 juin 2024 à Ouagadougou a procédé à la vulgarisation des recommandations issues du 4e cycle de l'examen périodique universel du Burkina Faso. L'objectif était également d'outiller une quinzaine de participants issus de la société civile en matière des droits humains.
Selon le président du CIFDHA, Me Olivier SOMÉ, l'objectif de cet atelier est de partager avec les organisations de la société civile les recommandations qui sont issues du 4e cycle d'examen périodique du Burkina Faso qui s'est déroulé le 6 novembre 2023.
Selon lui, la recommandation qui a été la plus retenue avec notre contexte est celle de prendre en compte le respect des droits humains dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent au Burkina Faso.
Me Olivier SOMÉ, président du CIFDHA
D'après Me SOME, il s'agit des recommandations pour amener l'État burkinabè à être plus respectueux des engagements pris au plan national, régional et international
"Même pendant la période de lutte contre le terrorisme, il y a toujours des gens où on peut faire des victimes tant que le minimum de respect des droits humains n'est pas pris en compte. C'est pourquoi, la recommandation a insisté sur le fait que même si nous sommes en quête de paix, nous risquons de faire des victimes et nous allons nous retrouver face à des violations" a-t-il laissé entendre.
Et à lui d'ajouter qu'il faut que les règles du droit international humanitaire et les règles du respect des conditions de lutte et de guerre soient respectées, tout cela participe à protéger davantage les droits humains, a-t-il fait savoir.
Une vue des participants
"Un civil peut être victime de l'élan des forces combattantes sur le champ de lutte contre le terrorisme"
Cependant, toujours selon Me SOME, s'ils ont le minimum de formation en termes de formation et d'encadrement, nous allons éviter assez de violations des droits humains sur le terrain.
Les travaux de cet atelier de vulgarisation sont prévus se dérouler durant deux jours et permettront à une quinzaine de participants de s'approprier des différentes recommandations et de s'outiller davantage en matière d'application de ces recommandations dans le cadre de leurs activités protectrices des droits humains sur le terrain.
"L'objectif, c'est de les outiller pour qu'ils puissent utiliser les recommandations en matière de droits humains sur le terrain, ce qui facilitera le respect des droits humains de façon générale " a conclu Me SOME.