Education et formation : une Initiative présidentielle pour dynamiser le secteur
Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé ce jeudi 20 juin 2024, l’hebdomadaire Conseil des ministres. Selon le ministre d’Etat, porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, le Conseil a examiné plusieurs rapports et pris d’importantes décisions pour la bonne marche de la Nation.
Au titre de la Présidence du Faso, le Conseil des ministres a adopté un projet de décret portant « Initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous ». « Il s’agit de la matérialisation de la volonté du Président du Faso d’améliorer, de façon rapide et significative, les conditions de l’éducation dans son ensemble », a soutenu le ministre d’Etat, Porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO.
Cette Initiative comporte sept composantes. La première concerne la construction, la sécurisation, la normalisation et la modernisation des infrastructures éducatives. La deuxième porte sur la création d’une université polytechnique, la troisième sur les réformes des structures de gestion des écoles et la dynamisation de la participation des acteurs de l’éducation.
La quatrième et la cinquième composante sont relatives respectivement à la dynamisation des cadres d’apprentissage, de formation continue des enseignants, et l’assainissement ainsi que l’encadrement de la délivrance des diplômes. Quant aux sixième et septième composantes, elles portent sur la dynamisation de l’enseignement professionnel et technique, et l’organisation de la discipline scolaire et de la propreté des établissements. L’Initiative a une durée de cinq ans et sera logée au sein du Bureau national des grands projets du Burkina.
Au titre du ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective, le Conseil a adopté un rapport d’exécution du budget au titre du premier trimestre 2024. Ce rapport fait ressortir des performances en termes de recouvrement autour de 95% et des niveaux d’exécution satisfaisants.
Selon le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Aboubakar NACANABO, une loi rectificative du budget devrait bientôt être soumise à l’Assemblée législative de Transition pour des ajustements qui tiendront compte des nouvelles ouvertures et des annulations de crédits pour rendre la gestion plus efficace et concentrer l’essentiel des ressources sur des secteurs sociaux comme l’éducation, la santé. « Après l’adoption de cette loi de finance rectificative, le déficit budgétaire va être ramené à 3,6% », a indiqué le ministre NACANABO.
Pour le compte du ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières, le Conseil des ministres a adopté trois décrets. Le premier décret est relatif à la fixation des normes d’efficacité énergétique dans l’énergie. Selon le ministre en charge de l’Energie, Yacouba GOUBA, à travers ce décret, le gouvernement entend porter des éléments qui vont contribuer à terme à renforcer le dispositif énergétique dans notre pays.
Le deuxième décret concerne les règles d’exploitation du réseau électrique national. « Ce décret va permettre de fixer un certain nombre de standards et de règles permettant d’assurer non seulement la sécurité mais également la sureté dans l’exploitation du réseau », a expliqué le ministre GOUBA.
Quant au troisième décret, il est relatif à la détermination des quantités maximales d’or pouvant être détenue par les éventuels acteurs du secteur de l’artisanat minier. Selon le ministre, ce texte devrait permettre aux différents acteurs de pouvoir circuler librement à l’intérieur du pays avec une certaine quantité d’or.